RGPD : un an après, où en sommes-nous ?
Le 25 mai dernier, cela faisait 1 an que le Règlement général pour la protection des données (RGPD) entrait en vigueur dans l’Union Européenne. Après 365 jours, quels sont les constats ? 3S2I fait le bilan !
Une hausse du nombre de plaintes
La nouvelle réglementation concernant la protection des données personnelles n’a pas échappé aux citoyens et associations européennes, si l’en on croit l’explosion du nombre de plaintes enregistrées.
En France, ce n’est pas moins de 11 900 plaintes qui ont été déposées à la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) depuis mai 2018… soit une hausse de 32,5% ! A titre comparatif, dans les années 2000, l’organisme recevait environ 3 000 plaintes par an.
D’ailleurs, les géants du net n’ont pas été épargnés par ce phénomène. Parmi eux, figure Google qui a écopé d’une sanction record de 50 millions d’€. D’autres entreprises leaders sur leur marché ont également été épinglés, à l’instar de Uber ou Bouygues Télécom.
La fin d’une période de « clémence »
La CNIL estime avoir été suffisamment tolérante ; l’organisme compte désormais multiplier le nombre de contrôles et de sanctions en cas de non respect du RGPD.
Rappelons que les entreprises doivent pouvoir justifier de leur conformité à la protection des données personnelles sous peine de recevoir une amende pouvant atteindre 4% du chiffre d’affaires.
Beaucoup de progrès à faire
Petit bémol : un an après, seulement 30% des entreprises se disent être conformité avec le RGPD. Pire encore : 10% estiment qu’elles ne le seront jamais !
Ces chiffres témoignent à eux seuls du chemin qu’il reste à parcourir. Pour beaucoup d’entreprises, le RGPD constitue un véritable défi qui n’a pas été anticipé, et ce malgré un calendrier de préparation de 2 ans.
Plus qu’un problème juridique, c’est un problème technique et organisationnel ; en effet, les données étant intégrées dans tous les services, il s’agit de repenser la façon dont celles-ci sont traitées. Besoin d’être accompagné(e) ? Contactez dès à présent 3S2I.